Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Des gouts et des couleurs...
10 octobre 2007

L’assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford

Je t'aime, moi non plus

On annonce ponctuellement la mort du western. Depuis sa chute, au milieu des années 60, le genre n’en finit pourtant pas de se relever. Derniers exemples: le succès critique de la série télévisée Deadwood, qui narre le quotidien de pionniers dans une petite ville anarchique de l’Ouest sauvage, et la sélection à la très prestigieuse Mostra de Venise de L’assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford, film crépusculaire sur le fameux bandit sudiste.

Pour un deuxième film (après "Chopper", en 2000, qui déjà traitait du plus grand criminel australien), c'est un chef d'oeuvre que livre le Néo-zélandais Andrew Dominik. Une superproduction au long cours (2h40), plus film psychologique que film d'action, situé dans les grands espaces vides des Etats-Unis, dans la meilleure veine d'Hollywood, de John Ford à Terence Malick.
Outre les qualités quasi hypnotiques des images, le film, tiré du roman éponyme de Ron Hansen, offre deux grandes prestations d'acteurs. L'un, superstar, Brad Pitt (également coproducteur du film avec Ridley Scott)) y apparaît sous un jour sombre, mélancolique qui lui a valu la coupe Volpi du meilleur acteur au Festival de Venise pour son interprétation du mythe vivant que fut Jesse James. L'autre, véritable révélation, Casey Affleck (ne pas confondre avec son frère Ben), extraordinaire dans le rôle du jeune homme veule qui l'assassina pour l'avoir trop aimé.
Non content de nous renseigner sur la réalité du fameux hors-la-loi et de faire la part de la légende, le film dit en filigrane quantité de choses sur les névroses congénitales de la nation américaine.

Jadis considérés comme des amusements pour public bas de plafond, les films traitant de l’Ouest sauvage appartiennent désormais à la catégorie des productions prestigieuses, sélectionnées dans les plus grands festivals du monde. Si Ronald Reagan l’avait su…

Publicité
Publicité
Commentaires
P
Un western qui n'en est pas un, une vraie révolution, un vrai grand film comme on en fait rarement.
M
Du très grand cinéma
F
Une vraie réussite tant sur la forme que sur le fond. Visuellement le film est magnifique. La beauté des images est à couper le souffle.
B
Je n'étais jamais un grand fan du genre ( surprenant pour une Americaine! ), mais celui-là a l'air intéressant.<br /> J'aime bien les films qui ont une approche psycho. <br /> <br /> Un bon plan ciné à découvrir ;)
P
Ce film va vraiment faire des heureux avec ce western d'un genre nouveau basé un peu plus sur la psychologie des personnages et le coté dramatique de la situation que sur leurs comportements. Il est vraiment très sympa à voir, mais je vais vous laisser juger par vous-même
Publicité
Des gouts et des couleurs...
Publicité