La vengeance dans la peau
Dernier clap
Jason Bourne est de retour, et il n’est pas content, mais alors pas
content du tout. Notre héros amnésique à la rancune sévère et va enfin
pouvoir venger la mort de sa bien aimée Marie, notamment en découvrant
sa véritable identité mais également les motivations qu’ils l’ont
conduit à devenir ce qu’il est devenu : un tueur implacable. Pour cela
il va se confronter aux réels responsables et ne leur fera pas de
quartier, tout en leur tirant les vers du nez pour obtenir les réponses
qu’il cherche depuis le début.
Après « la Mémoire dans la Peau », « La Mort dans la Peau « voici après
deux ans d’absence, la conclusion de cette passionnante saga « La
vengeance dans la Peau », qui se propose d’être la boucle, bouclée.
Des poursuites, des cavales, des cascades, on ne voit que ça à longueur
de films et de saisons de cinéma. Et pourtant il y a encore et toujours
moyen de surprendre, de bluffer et de remuer quand on a la virtuosité,
la maîtrise et le punch d'un Paul Greengrass. C'est lui déjà qui
mettait en scène le précédent épisode. Ici, toujours aussi musclé et
nerveux dans la manière de conduire son récit, il signe notamment trois
séquences époustouflantes dans le quartier de Waterloo Station à
Londres, sur les toits de Tanger et dans les rues de New York. Du vrai
cinéma d'aventure et de spectacle qui ne peut pas s'arrêter là.
D'ailleurs les scénaristes laissent la porte entrouverte.
Allez, encore un petit effort. Play it again, Matt...