Peinture

Zao Wou-Ki entre modernité et tradition

Les Chinois, dit-on, honorent leurs anciens : Zao Wou-Ki, 85 ans, fut un des premiers parmi eux à oser la tentation de l'Occident.

Formé dans les années 1930 à la calligraphie et à la peinture traditionnelle à l'école des Beaux-Arts de Hangzhou, il vient à Paris en 1948. D'abord figuratif, et très influencé par l'oeuvre de Paul Klee, il s'intègre à partir de 1954 au courant de l'abstraction dite lyrique, dont il devient un des meilleurs représentants. Précieux, son art est aux antipodes de celui, souvent très violent, pratiqué aujourd'hui par les jeunes Chinois. Pourtant, il est un des rares à faire le lien avec l'ancienne tradition, et ses oeuvres sont de plus en plus recherchées sur le marché asiatique.

C'est lors d'une rétrospective en 80 oeuvres (57 huiles sur toile, 22 encres et un paravent) qui s'est tenue à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques) l'an dernier que j'ai découvert ce peintre.

Superbe !